Non au 19 mars 1962
NON au 19 mars !
OUI au 5 décembre
Depuis 1963, la FNACA essaie d’abuser une partie de l’opinion publique française en laissant croire que la date du 19 mars 1962 peut être retenue pour commémorer le sacrifice des soldats français tombés pour la France en Algérie et pour honorer les victimes du terrorisme. Historiquement le19 mars 1962 est le premier jour d’entrer en vigueur des accords d’Evian qui devaient garantir la sécurité des biens et des populations musulmanes, juives et chrétiennes désirant rester françaises en Algérie.
.Or pour ces populations cette date est maudite !Elle leur rappelle ce qu’il y a de plus honteux et de plus douloureux dans le drame franco-algérien.
L’ensemble des Pieds-Noirs et des Harkis disent » Non au 19 mars 1962‘
D’ailleurs les archives et les témoignages des négociateurs démontrent qu’il n’y a jamais eu d’accord à Evian et que rien n’a été signé par le FLN.
Alors est-ce un véritable cessez-le feu qui a été signé ou une décision unilatérale : la suite le démontrera puisque cette date marque le début des massacres, des enlèvements de plusieurs milliers de Français d’Algérie…ainsi que des disparitions militaires que l’armée a cachées. Pour le prouver le rapport de la Croix Rouge
Action de la Croix-Rouge après le cessez-le-feu et l’Indépendance de l’Algérie
L’article 11 des accords d’Evian prévoyait,à partir du 19 mars un delai de 20 jours au cours duquel les parties s’engageaient à libérer leurs prisonniers et à informer le C.I.C.R. du lieu d’incarcération de ceux-ci et de toutes mesures prises en faveur de leur libération. A l’expiration de ce délai,les autorités françaises firent connaître au C.I.C.R.les lieux de détention de trois mille six cents fellagas prisonniers capturés les armes à la main.Audébut du mois d’avril, les libérations commencèrent. De son côté le G.P.R.A. se contenta de libérer neuf militaires françaix prisonniers de l’A.L.N. ainsi qu’unez vingtaine de légionaires. Mais on était toujours sans nouvelles de trois cent trente militaires et deux cent soixante -quatre civils portés disparus ‘chiffres di C.I.C.R.).
Depuis ce cessez-le-feu les enlèvements de militaires et de civils se sont multipliés, si bien que selon le C.I.C.R., le nombre de personnes disparues atteignit mille cinq cents .
Après cette date, après ce soit disant cessez le feu, a eu lieu le génocide de nos amis et frères Harkis et Français-Musulmans. Plus de 150.000 furent martyrisés….
Le 19 mars la guerre était peut-être officiellement terminée pour la Métropole mais les deuils, les pleurs continuaient dans trois départements français.
Le 26 mars 1962 on comptait encore nos morts à Alger ,au lendemain des Accords
Cette insistance pour certains à maintenir une date plus favorable à rappeler une victoire des assassins du FLN qu’à honorer nos morts et disparus, n’a pas de sens car n‘est-ce pas, , sur proposition du précédent gouvernement que les députés ont voté le 18 octobre 1999 la reconnaissance de l’Etat de Guerre en Algérie du 1er novembre 1954 au 2 juillet 1962.
N’est-ce pas également pour les mêmes raisons que les associations d’Anciens Combattants, à l’époque toutes unies, ont accepté que la carte du combattant couvre la période allant du 1er novembre 1954 au 2 juillet 1962.
Ces deux décisions officialisées par un vote démocratique ne sont-elles pas la négation de toute valeur commémorative de la fin de la guerre d’Algérie au 19 mars 1962 ?
On voudrait, faire de cette date une date du souvenir ? De quel souvenir peut-il s’agir?
Il n’existe pas en France de commémorations ni de baptêmes de lieux publics pour le 21 Juillet 1954, date des Accords de Genève mettant fin aux combats d’Indochine entre la France et le Vietminh signé par le Président du Conseil MENDES FRANCE.
On peut décréter, en France, le 19 mars, journée nationale de deuil en souvenir de la centaine de milliers, au moins, de harkis et Pieds Noirs abandonnés, voire parfois livrés, aux mains des assassins. Mais on ne peut pas la comparer au 8 mai ou au 11 novembre.
La preuve est faite que le 19 mars est la date qui divise le plus, à cause de la contradiction signalée dans les dernières lignes de la proposition socialiste du 16 mai 2001 :
»Pour les uns, soldats, leurs familles et leurs amis, cette date correspond à la fin d’une guerre cruelle où nombre de leurs camarades sont tombés. Pour eux, c’était l’annonce du retour en France et d’une « paix » retrouvée. (…) Pour les autres, elle correspond à l’accélération des drames vécus et au basculement dans les déchirements.(voir les articles sur les massacres qui ont eu lieu après cette date)
Pour nos compatriotes français d’Algérie rapatriés, c’était l’abandon de leur terre natale et de leurs racines. Pour les harkis, qui n’envisageaient pas d’autre avenir que dans la France, cette fidélité fut un choix lourd de conséquences pour lesquels ils ont payé un lourd tribut ».
Tout cela nos quatre derniers Présidents l’ont compris
« L’anniversaire des accords du 19 mars 1962, mettant fin à la guerre d’Algérie, n’a pas à faire l’objet d’une célébration. » a déclaré Valérie Giscard d’Estaing le 19 mars 1980
François MITTERRAND le 24 septembre 1981 désavoua publiquement son ministre des Anciens Combattants en déclarant : »s’il s’agit de marquer le recueillement national et d’honorer les victimes de la guerre d’Algérie, je dis que cela ne peut pas être le 19 mars. »
puis Jacques Chirac qui a choisi pour cette commémoration le 5 décembre, jour qui ne correspond à rien historiquement, sauf l’inauguration du monument national du quai Branly.
Certains auraient préféré le 16 octobre, date anniversaire de l’inhumation en 1976 du Soldat inconnu d’Afrique du Nord à Notre Dame de Lorette cliquez
Quand à Nicolas Sarkozy, il s’est engagé auprès des rapatriés, « par respect », à ce que la date officielle de la commémoration des morts de la guerre d’Algérie ne soit pas le 19 mars, « celle, dit-il, d’un cessez-le-feu, qui, de surcroît, n’a pas été respecté »
L’ensemble des Pieds-Noirs et des Harkis disent » Non au 19 mars 1962″
Voici un document écrit d’après les documents officiels des Archives qui viennent de s’ouvrir aux chercheurs et qui prouve que la guerre ne se termina pas le 19 mars 1962. mai1962.doc
A la quasi-unanimité, par onze voix contre une (celle de la FNACA*), les membres de la Commission des Anciens Combattants de la guerre d’Algérie ont retenu la date du 5 décembre pour rendre hommage à toutes les victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie.
Le Président de la République a confirmé ce choix par un décret en date du 17 septembre 2003, instituant une journée nationale d’hommage aux » Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. Cette journée est fixée au 5 décembre.
Et pour en finir avec cette triste plaisanterie, ci-dessous le courrier d’un ancien combattant qui avait refusé d’adhérer à la FNACA. Il explique ses raisons et il démontre la collusion des communistes et des membres du bureau de la FNACA (site Harkis.info)
* La FNACA n’est représentative ni des Pieds-Noirs ni des Harkis et voici pourquoi
Non également à toutes ces rues que l’on peut voir dans les villes dont la municipalité ne fait qu’afficher son appartenance au Parti Communiste ou proche du Parti communiste.
Sources des documents et images ; Bab el Oued Story, Algérie Française.org., Anciens de EOR, Harkis.info ,site de Guy Pervillé Merci à tous, j’espère n’avoir oublié personne.