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Mers el Kébir la restauration avril 2007

Classé dans : CIMETIERES — 31 janvier, 2010 @ 11:33

Mers el Kébir la restauration avril 2007 dans CIMETIERES merselkbir00012

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Un commentaire »

  1. Garcia dit :

    Association MEK du 3 juillet 1940 – 2005
    pour le rapatriement du cimetière marin
    de Mers-el – Kébir en Bretagne
    Siége social : 4 rue des lauriers
    56650 Inzinzac- Lochrist

    MERS EL KEBIR
    L’UMP la chronologie d’une farce d’un mauvais goût

    L’UMP, vient d’être défait par le Parti Socialiste, donnant à celui-ci un droit de retour sur la scène politique Française.
    L’UMP ébranlée et son maître déchu piaf et s’agite et pour cause, les législatives de juin. Dans la lettre ci-dessous, les dérives et abus des textes de lois, qui brisent les plus belles ferveurs, de personnes qui défendent la mémoire de Bretons, de marins dont l’infamie continue de blesser les descendants de ce drame. Les défenseurs du gaullisme accréditent la thèse du complot et de ceux qui milites sur ce terrot nauséabond.
    Mon association a été victime de personnes, élus politiques du Parti Socialiste de la région qui voulaient la voir disparaître. Ce fut la droite actuelle et ses serviles domestiques, laquait de basses besognes, androïdes, bafouant la noble bataille que nous menons depuis sept ans, qui voulait m’envoyer par le fond. Je n’en veux pas à cet élu de gauche et ses amis plutôt idiots que méchants.
    En 2005, suite à une visite sur la tombe de mes grands-parents à Oran, tombe profanée par la pluie et le vent, mais cela n’intéresse que ma famille, ici vous avez la chance de continuer à fleurir vos morts. Ce vent…à part renverser un vase…..C’est une explication ?
    Suite à la dénonciation du 25 avril 2005, de cette profanation, l’état Français prenait une rapide mesure, la restauration des plus infamantes sur le cimetière des marins, situé à Oran, en Algérie depuis l’indépendance en 1962.
    Suite à la dénonciation sur cette réhabilitation honteuse de 2006, l’ancien chef de l’état Nicolas Sarkozy, en prévision de l’élection 2007, nettoyait le site en retirant les croix chrétienne, relevant les murs du cimetière et pour savoir qui entre et sort de ce lieu, une maison, un agent de renseignement et son chien payé par nos deniers.
    Suite aux nombreuses questions sur les déplacements de tombes et d’erreur sur les noms, dont celle de l’amiral François Darlan, les réponses sont dans la dernière lettre qui vous invite à fermer le dossier et à vous taire aussi. Au vu des articles disséqués, par un de nos amis avocats, il en résulte une obsession ne pas avoir accès aux archives de ce dossier.
    C’est pour cela que le Rassemblement Bleu Marine demande aux électeurs lors du prochain vote, de rayer de la carte de Bretagne l’UMP, qui a pour ce dossier usé du mensonge et de la main mise sur tous ses documents. Il en va de même pour tous les dossiers en cours qui touches à la Bretagne et vous les suivaient j’en suis certain. L’omerta des journaux et de certains journalistes qui ne suivent pas la ligne de l’honnêteté, journalistique, copulent avec la politique nauséabonde de l’UMP. A nous de démontrer que pour gouverner dans la transparence, il est nécessaire que d’autres partis comme le Front National soit aussi les acteurs de notre avenir. Il faut arrêter de pétocher sur ce qui c’est passé en 1940. Les jeunes et anciens comme mo, n’ont pas cette culture de l’irresponsabilité, mais bien plus, ils désirent une vie accomplie et sereine.

    Correspondance du Cabinet du Secrétariat d’Etat auprès du ministre de la défense et des Anciens Combattants du 7 mai 2012
    Monsieur le Président
    Vous avez bien voulu appeler de nouveau l’attention du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la défense et des anciens combattants sur le souhait de voir rapatrier en France les restes des marins qui sont inhumés dans le cimetière de Mers-el-Kébir(Algérie).
    Je ne peux que vous confirmer les termes des correspondances qui vous sont adressés les 28 mai 2010 et 20 octobre 2011, vous précisant que le transfert du cimetière marin de Mers-el-Kébir ne peut-être aujourd’hui envisagé, eu égard aux engagements pris par les autorités algériennes d’en assurer la préservation.
    Par ailleurs il existe aucun dispositif dérogatoire à ces dispositions qui en résultent de la stricte application des textes législatifs et réglementaire en vigueur.
    Dés lors, toute nouvelle correspondance sur ce sujet, en l’absence d’éléments nouveaux sera classé sans suite, en application de l’article 2 de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d’amélioration des relations entre l’administration et le public et diverses dispositions d’ordre administratif, social et fiscal qui prévoit que l’administration n’est pas tenue de répondre aux demandes répétitives ou manifestation abusives par leur nombre ou leur caractère systématiques.
    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
    Signé Thierry-Marc PINEAUD

    Monsieur Richard Chambon écrivain

    A Monsieur le secrétaire d’état aux anciens combattants
    37 Rue de Bellechasse
    75700 Paris 07 SP
    Monsieur,

    . *
    Les 1297 marins français assassinés par la Royal Navy à Mers el-Kébir et ainsi morts en vain pour la France le 3 juillet 1940, furent inhumés dans le cimetière militaire de Mers el-Kébir que l’on aménagea alors pour eux dans le prolongement du cimetière Saint-André. Or, en septembre 2002, il s’est avéré que ces marins n’y reposaient plus du tout en paix depuis que leur nécropole avait été définitivement saccagée à une date inconnue au cours des deux années précédentes. Et profanée, en Algérie, cela veut dire vandalisée, souillée, transformée en terrain vague avant de l’être en parc à bestiaux ou en dépotoir : « Plus une seule croix debout. Les plaques sur lesquelles avaient été inscrits les noms des marins français avaient été dévissées. La tombe de l’amiral Darlan ouverte et la plaque qui portait son nom, fracassée. Le mausolée dans lequel étaient déposés les ossements des marins non identifiés est à ciel ouvert, c’est-à-dire qu’il suffit de se baisser pour voir les crânes et les os amassés au fond. » Un second témoin ajoute : « et une échelle permet d’y descendre. » C’était là l’aboutisse
    M. Chirac que les persécutions turques de 1915-1916 contre les Arméniens semblent avoir remué jusqu’au tréfonds – je ne dirais pas jusqu’à l’âme –, s’est-il même arrêté à cette tragédie des restes mortels de nos aînés morts pour la France, souillés et foulés aux pieds par une chienlit de tartuffes corrompus, racistes et xénophobes ? Pendant qu’il recevait en grande pompe à l’Élysée le président “d’honneur” (sic) du FLN, ce despote sanguinaire qui règne à main armée sur le pétrole et le gaz d’Algérie, sans jamais lui faire officiellement part de la légitime indignation du peuple de France devant cet acte sacrilège et barbare, comment Jacques Chirac n’a-t-il pas rougi de son silence par lequel il se faisait le complice des fanatiques ?
    Décidément prêt à tout pour ne pas heurter la susceptibilité confessionnelle des fanatiques algériens, le gouvernement français s’empressa de confisquer toutes les croix latines du cimetière militaire, trahissant et insultant ainsi tous les morts. Une photographie prise courant 2007 prouve en effet qu’il ne subsiste plus la moindre croix dans le cimetière militaire de Mers el-Kébir. En finissant le travail que les damnés avaient commencé, en prêtant ainsi la main à l’ignoble forfait que les vandales avaient commis, le gouvernement de Jacques Chirac ne pouvait guère pousser l’ignominie plus loin, être plus lâche et mieux faire le jeu de cette xénophobie criminelle et raciste.
    Lorsque le président Sarkozy, la main sur le cœur lors de la cérémonie commémorative du 11-Novembre dernier, a évoqué tous les morts pour la France, a-t-il pensé un instant à ces presque 1500 soldats dont les ossements furent dispersés aux quatre vents, livrés délibérément aux chiens errants par la barbarie algérienne, et qui sont désormais privés du symbole de leur foi ?
    Il est vrai que depuis 1990 le cimetière militaire de Mers el-Kébir n’a cessé d’être la cible du vandalisme, et que la plupart des cinq cent vingt cimetières français d’Algérie ont probablement été peu ou prou profanés au cours des cinquante dernières années, dans la même indifférence de la même nation française et avec le même mutisme complice de nos gouvernements successifs. Il est plus vrai encore que les lobbies gaullistes défendent bec et ongles le pré carré de leur légende dorée et surtout de leurs prébendes, en s’opposant à ce que les marins morts pour la France à Mers el-Kébir soient reconnus pour tels, coupables qu’ils furent aux yeux des gaullistes d’avoir été assassinés par la Royal Navy – avec l’assentiment, voire la complicité du général de Gaulle – alors même que l’État Français n’avait pas vu le jour et que ces preux défendaient l’honneur de la République. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que Charles de Gaulle a construit toute sa carrière politique sur trois mensonges “fondateurs” : faire croire aux gens que l’armée avait capitulée, leur faire croire que l’armistice de juin 1940 avait été une trahison et que le vote du 10 juillet suivant, donnant les pleins pouvoirs au Maréchal, était inconstitutionnel.
    Que penser par ailleurs de l’assassinat de l’amiral Darlan, par Fernand Bonnier de la Chapelle, en décembre 1942 ? L’Amiral éliminé de la scène politique où il tenait le tout-premier rôle que briguait l’ambitieux et on ne peut plus machiavélique pensionnaire de Carlton Gardens… Le témoignage d’Albert-Jean Voituriez, magistrat militaire, juge d’instruction au procès Bonnier de la Chapelle, est sans équivoque : le général de Gaulle a manipulé son monde (13) ! Comble d’ignomine, le gang gaulliste plein de ressentiment alla jusqu’à priver l’Amiral défunt de sa croix de guerre et de la mention “mort pour la France”. Il est vrai que sitôt parvenu au pouvoir, de Gaulle s’est empressé de réhabiliter la mémoire de Bonnier de la Chapelle en estimant que ce dernier était finalement “mort pour la France”, contrairement à sa malheureuse victime. Ce qui me rappelle que Philippe Henriot n’a pas été assassiné en juin 1944. Non, il a été « exécuté par un commando de Résistants » (sic) ! L’attentat au Bazooka perpétré en janvier 1957 contre le général Salan, n’assassina nullement le commandant Rodier, il le tua seulement – comme on le dit d’un banal accident de la route… C’est ainsi que les comploteurs, une fois au pouvoir suprême, concoctent l’Histoire avec un vocabulaire très-approprié qui trahit leur mauvaise conscience…
    La loi du silence est de mise parmi les médias ! Le cimetière militaire de Mers el-Kébir, un semblable sujet ferait s’étrangler d’indignation cette gauche héritière des porteurs de valises et pour laquelle les Français d’Algérie, ces vils esclavagistes et damnés exploiteurs, n’ont eu que ce qu’ils méritaient. La nation américaine, laquelle est respectueuse de son Histoire et de ses morts, n’eût jamais laissé une telle ignominie se perpétrer… Alors honte au peuple français, honte aux médias, honte aux gouvernements Raffarin et Villepin de l’ère Chirac parce qu’ils ne dirent rien, parce qu’ils ne firent rien que de laisser faire. Or, ceux qui laissent faire sont pires que ceux qui font car ils ont la lâcheté en plus ! et honte à la République, qui, depuis 1962, ne tint nullement à honneur de respecter ses enfants, militaires ou civils, inhumés dans leur terre natale d’Algérie, et n’eut jamais le courage ni la force d’imposer à la nomenklatura algérienne d’avoir à respecter les cendres de nos compatriotes sous peine de représailles et de réciprocité.
    *
    Le vandalisme du cimetière militaire de Mers el-Kébir est une monstruosité sans nom, dans la plus vile tradition du terrorisme raciste, xénophobe et criminel des tenants du FLN. Plus ignoble encore la veulerie des gouvernements français successifs qui tous laissèrent se perpétrer de pareilles insultes à l’honneur et autant de crachats sur la mémoire de nos morts. Mais il est une autre ignominie plus inavouable : celle qui consiste, de la part de nos gouvernements incapables de faire respecter l’honneur français en Algérie, à s’entêter dans son refus d’autoriser le rapatriement en métropole de nos 1297 marins tués par les obus anglais le 3 juillet 1940 et donc “morts pour la France”, quoi qu’ait pu en dire Charles de Gaulle et que puisse prétendre aujourd’hui les affidés du gang gaulliste…
    À l’instigation des survivants indignés des cuirassés La Bretagne et Le Dunkerque, une association s’est créée dans l’espoir d’obtenir la translation de toutes ces cendres sacrées. Son siège social est à Inzinzac-Lochrist, dans le Morbihan. Dans un courrier du 10 septembre 2010, le président de cette association attire l’attention du Secrétaire d’État aux Anciens Combattants sur le fait que les marbres de l’ossuaire servent d’éviers à la population de Mers el-Kébir, et il rappelle la nécessité de transférer sans plus tarder les cendres au cimetière de Kefautras à Brest, ainsi que les familles des défunts en ont exprimé le vœu. Il estime par ailleurs fort justement que le fait de maintenir ce cimetière militaire en Algérie équivaut à gaspiller l’argent public, et termine en évoquant la véritable raison pour laquelle nos gouvernements tentent d’étouffer l’affaire : l’agression anglaise du 3 juillet 1940 sur la flotte française ancrée à Mers el-Kébir, fut un acte inutile et criminel perpétré par l’Angleterre alliée de la France avec l’assentiment, voire la complicité de Charles de Gaulle. Surtout ne pas remuer cette boue ensanglantée, car il s’agit de ne pas écorner le livre sacré de la légende dorée gaullienne…
    La réponse du directeur de Cabinet adjoint, datée du 20 octobre de l’année suivante aura mis treize mois pour arriver à Inzinzac-Lochrist. Le Morbihan n’est pourtant pas si loin. Elle est bien évidemment négative. Le fonctionnaire excipe d’arguties pour mal motiver le refus de son ministre, tels les 200 000€ du contribuable dépensés pour supprimer les croix et niveler les tombes – du vol qualifié, vu le montant ! – ainsi que la construction d’une maison pour le gardien, comme si le gardien algérien allait prendre le risque de se faire égorger en se dressant en père la vertu face ses compatriotes terroristes ? Et le fonctionnaire précité, avec une mauvaise foi consommée, termine sa lettre lamentable en assénant l’argument dont la plus tartufferie dépasse l’entendement : « En tout état de cause, le transfert du cimetière marin de Mers-El-Kébir (sic) ne peut plus être aujourd’hui envisagé, eu égard aux engagements pris par les autorités algériennes d’en assurer la préservation » !… Saint Tartuffe, priez pour lui ! L’article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ne dispose-t-il pas : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » ?

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