Algérie 1962 : Pourquoi les Pieds-Noirs sont-ils partis ?
Algérie 1962 : Pourquoi les Pieds-Noirs sont-ils partis ?
Enregistré dans : politique – 12 juin, 2008 @ 13:44 Editer
Pourquoi les Pieds-Noirs sont-ils partis ?
Benjamin Stora a écrit :
«Depuis qu’ils sont rentrés en France, les rapatriés ont toujours cherché à faire croire que la seule raison de leur départ était le risque qu’ils couraient pour leur vie et celle de leurs enfants. Et qu’ils avaient tous été obligés de partir. Or cela ne correspond que très partiellement à la réalité. » Benjamin Stora
Et vous M. Stora comment vos parents sont-ils partis de Constantine, vous emmenant avec eux, sinon la peur au ventre ? Avaient-ils une autre raison moins avouable ? Certains ont même prétendu que les Pieds-noirs partaient en vacances… qu’ils reviendraient en sepembre.
Ont-ils l’air de vacanciers ?
Images du Site : 1962 :l ‘exode
Les vacanciers en partance
Non, les Pieds-noirs sont partis contraints et forcés pour sauver leur vie, ils n’avaient pas le choix.
Et ceux qui avaient crû pouvoir rester s’y sont résignés devant cette évidence : nous ne sommes plus en sécurité ,
L’armée contrairement aux Accords d’Evian n’était pas là pour garantir notre vie, mais en témoin impassible du drame qui se jouait.
Les Pieds-rouges d’ailleurs n’ont pas resisté longtemps après notre départ, eux qui avaient tant travaillé pour FLN
Au cours de la seule année 1962, plusieurs centaines de milliers de pieds-noirs ont fui l’Algérie, pour venir se réfugier en France. Désemparés, hébétés, ils ont quitté leur pays les larmes aux yeux et le coeur rempli d’amertume.
Pourquoi ont-ils fuient dans des conditions aussi épouvantables ?
1-D’abord ils ont eu le sentiment d’être abandonnés,
Abandonnés? oui, et ce, dès le moment où se sont ouvertes les négociations entre la France et le gouvernement provisoire de la révolution algérienne (GPRA), en 1961, que rien ne leur laissait prévoir
« En effet, de 1958 à 1960, le calme était revenu en Algérie. Pendant cette période, les Pieds-Noirs étaient sûrs que l’Algérie resterait française puisque l’Armée française avait gagné la guerre contre le FLN
Mais à partir de 1960, le climat, la confiance se sont dégradés. Il y eu la semaine des Barricades, la création de l’OAS, les Accords d’Evian entre le GPRA et les Gaullistes et surtout…
La fusillade de la Rue d’Isly
Ce massacre programmé a eu comme conséquence directe l’exode des Pieds-Noirs. Comment auraient-ils pu rester alors que l’armée qui, d’après les Accords d’Evian devait les protéger du FLN, tirait elle-même sur des Pieds-noirs, femmes , enfants, vieillads désarmés et que les CRS dévastaient leurs appartements et se conduisaient comme des troupes d’occupation.
Lisez le compte rendu d’un témoin de ce drame : Mme Simone Gautier : merci Madame !
Au commencement Bab el Oued cliquez
Lundi 26 mars 1962 – Alger agonise
Nous ne connaissons pas tous les noms des victimes du 26 mars 1962 à Alger ni leur nombre exact.
Nous ne connaissons pas le nom de tous ceux assassinés au Plateau des Glières et tout autour, rue d’Isly, boulevard Pasteur, rue Chanzy, boulevard Bugeaud, rue Lelluch, boulevard Baudin, et plus loin Place de l’Opéra, et aussi aux Facultés, et plus loin encore au Champ de Manœuvres et encore une heure après la fusillade. Les militaires, les gendarmes, les C.R.S. occupent les carrefours, les toits, les terrasses, font des barrages. Partout, toutes les armes sont approvisionnées et chargées, partout. Les tirailleurs avancent rafale après rafale, arrosent les gisants au F.M. et au P.M., chargeur après chargeur (J.L. SIBEN témoigne). Ils mitraillent les façades, l’intérieur des appartements aux volets clos, achèvent les mourants à l’intérieur des magasins, les poursuivent dans les couloirs des immeubles.
Et puis, ils tirent sur les médecins, les pompiers. Ils tirent sur les ambulances, déjà toutes prêtes, déjà là, à attendre les morts.
C’est une véritable chasse aux pieds-noirs, une tuerie, un carnage auquel se sont livrés les tirailleurs aux gestes obscènes, les gardes mobiles aux ricanements haineux et les C.R.S. qui insultent, matraquent et « balayent », rue Charras, rue Richelieu, rue Clauzel …(les témoignages). Simone Gautier
Comment conserver la moindre confiance après de tels agissements ?
2-Mais surtout ils ont eu peur pour leur vie et celle de leurs enfants
Le mois de Mai 62 qui suivit fut le pire de toute la guerre d ’Algérie.:
Les enlèvements, les assassinats commis par le FLN, eurent raisons des dernières véléités des Français .
Voici un document écrit d’après les documents officiels des Archives qui viennent de s’ouvrir aux chercheurs.. mai1962.doc
3-Enfin,ultime raison, les fonctionnaires quittaient le pays.
Les Fonctionnaires quittaient l’Algérie sans attendre une mutation qui d’ailleurs leur serait refusée : ils iront l’attendre en France pour la grande majorité. Que faire alors sans une administration de transition ?
Pour comprendre l’exode des foctionnaires il n’est qu’à consulter la liste des instituteurs tués après les Accords d’Evian et fournie par leur Amicale.
Instituteurs et instructeurs des départements d’Algérie assassinés en 1962 après les accords d’Evian
Mme Vve HUGUES René, tuée rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962
LAMENDOUR Gilbert, tué rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962
LURATI Henri, tué rue d’Isly à Alger, le 26 mars 1962
Mme MESQUIDA Alfred, tuée rue d’Isly Alger le 26 mars 1962
FIORE Gérard, 18 ans, « disparu » à Jemmapes le 26 avril 1962
BORDES Lucien, 22 ans, assassiné en mars 1962 à Alger
EMOURGEON Jean-Pierre, directeur, assassiné à Constantine en mars 1962
LLINARES Noël, directeur, assassiné à Alger en mars 1962
GARCIA André, 23 ans, disparu, le 28 avril 1962
Mme PEREZ Claude, disparue à Inkerman le 4 mai 1962
RUBIO José, « enlevé » à l’Arba le 17 mai 1962
GRIMALT jean Claude, « enlevé » à Belcourt Alger, mai 1962
COURIOL Jean, « disparu » à Rocher Noir le 11 juin 1962
SINTES Roger, « disparu » à Alger le 23 juin 1962
Mlle KOHLER Eliane, disparue Clos Salembier Alger, juin 1962
CINESTE Daniel, « disparu » (!) à Aîn el Turck le 5 juillet 1962, instructeur, 19 ans.
GARCIA Marcel, « disparu » à Oran le 5 juillet 1962
PARDO Raymond, « enlevé » à Oran le 5 juillet 1962
RUBIO Antoine, assassiné à Ain Témouchent le 5 juillet 1962
ULPAT Marcel de Vialar, assassiné à Oran le 5 juillet 1962
LESCALIER Guy, « disparu » à Misserghin (Oran) le 6 juillet 1962
CHILLAUD Claude, « disparu » à Boufarik le 30 juillet 1962
WOLF Henri, directeur, assassiné à Oued-Fodda en juillet 1962
BONAMY Gérard, « disparu » à Birkadem le 2 août 1962
Mme ROBERT, institutrice assassinée à Montgolfier avec ses 2 enfants de 3 et 5 ans le 6 septembre 1962
PISSIS Henri, « disparu » à Hassi-Messaoud le 11 septembre 1962
Et les rapts continuaient
Du 19 mars au 31 décembre 1962, ce sont officiellement 3019 Européens qui sont enlevés, dont près des deux tiers restent portés disparus. « En proportion, il y a eu dix fois plus de disparus en Algérie durant cette période qu’en Argentine dans les années 70 sous la dictature » fait remarquer Jean Monneret, un des rares historiens à avoir étudié le sujet.
Alors pourquoi le 26 mars et le 5 juillet, des « Français pogressites » essaient-ils d’empêcher, en France, les manifestations des familes de disparus ? : les veuves de Mai d’Argentine sont-elles plus légitimes et plus à plaindre que ces familles qui attendent depuis 46 ans de savoir quel a été le sort de leurs disparus.?
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A aucun moment la France n’a envisagé d’utiliser les forces armées pour faire cesser les rapts. Pis, les militaires, qui prennent l’initiative d’intervenir, se voient aussitôt déplacés. C’est le cas du général Rollet, chef de bataillon à Alger. Le 21 mai 1962, l’officier apprend que six européens ont été enlevés dans le quartier de Belcourt. Il ordonne aussitôt une intervention. Sa troupe parvient à sauver deux hommes et découvre dans une vigne un charnier avec huit corps d’Européens mutilés. Le lendemain elle déterre six nouveaux cadavres. Le 28 mai, huit autres encore. Le général fait un rapport. En retour, il reçoit l’ordre de quitter le secteur. Ses officiers seront consignés jusqu’au 6 août et la formation dissoute.
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Même les militaires enlevés n’ont pas été protégés
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Ecoutez ce témoignage
Puis vint le 5 juillet à Oran, Et ce fut le massacre cliquez
Ces trois raisons à elles seules suffiraient à répondre à la question posée en préalable au débat organisé par la LDH et le Monde Diplomatique à Paris le 26 mai 2008 : de quoi les pieds-noirs ont-ils eu peur en 1962.
La grande majorité du petit peuple que vous voyez sur les photos recueillies sur le site: 1962 l’exode n’avait rien à se reprocher ils ne faisaient pas partie de l’OAS : ils avaient peur! ils pensait que si ces massacres et enlèvements pouvaient se prosuire alors que l’armée avait encore légalement le devoir et le droit d’assurer leur protection, si elle les laissait sans défense à la merci des assassins que se passerait-il à la passation des pouvoirs et après leur départ ?
Certains, partis en vacances , sont revenus et ont trouvé leur logement occupé, leurs biens pillés sous les yeux de « nos » soldats indifférents , obéissant aux ordres venus de Paris , les « vacanciers » ont dû repartir en France avec les seules valises qui avaient déjà fait le voyage vers des vacances devenues définitives.
Alors oui nous sommes partis parce que nous ne pouvions pas faire autrement !
Septembre 2009 Une nouvelle preuve que nous ne pouvions rester
Le sort réservé aux « Pieds rouges » qui pourtant les ont aidés dans leur lutte et sont restés près d’eux pour bâtir une République Socialiste
Le livre révélateur : L’Algérie des pieds rouges (1962-1969) cliquez
Sources : 1962 l’exode, Alger 26 mars 1962
44 commentaires »
- bonjour a tous le monde et merci a se site pour exprimer leurs savoir de leurs sentiments.
- kiouas
le http://mdame.unblog.fr/2008/06/12/algerie-1962-pourquoi-les-pieds-noirs-sont-ils-partis/?preview=true#comment-2963 Editer
bonjour a tous le monde et merci a se site pour exprimer leurs savoir de leurs sentiments.
tous le monde peut donner ses opinions mais jamais de solutions.
chacun de nous voient les choses differament.mais jamais les memes.
personne ne regarde la logique des choses? et pourtant!
en 132 ans les gents qui en fait l’algerie j’usqua 1954.
ses gens esque il ont fait l’algerie pour tous les algerien ou pour leurs compte personnel?
ils ont fait l’algerie pour leurs familles pour leurs enfants pour leurs amis mais jamais pour les algeriens.
il etait non seulemnt exploité ;colonialiser ;mais en plus rejeter maltraiter;mal vue;et de plus ils ont voulu que il s ont aucun droit meme pas de vivre; et ça dans leurs propre pays eet leurs propre terre.
je dit a tous les pn. que vous etes pas responssable
des fautes de vos parents et grand parents.
metter un peut de logique dans vos pensser et de se que vous voulez parler.
vous trouver la raison des humains et des peuples
qui aime vivre dans la paix et les bonnes ententes .
quel peuples dans se monde aime etre colonialiser
sans reagir?
au debut de la colonialisations les francais il etait pas là pour le bien du peuples algerien de l’epoques il etait pas là pour vivre avec lui en harmonie en solidarite comme un seul peuples .
non! ils etait la pour le detruire pour l’esclavage.
sans lui avoir donner une dignite d’un etre humain.
tous les pn parle de leurs douleurs de leurs souffrance d’avoir quitter l’algerie .
pour les algeriens n’on pas le droit de parler de deffendre de leurs souffrance pendant la colonialisation?
quelque a pensser pour leurs souffrance leurs douleurs leurs desaroi leurs miseres et surtout de leurs differance dans leurs propre pays ?.
qui dans se monde accepte un etranger viens chez lui dans sa maison et lui dit je suis chez moi?
voila je voulais mettre un peut de raisonement sans haines sans racisme .
avec le temps il ya toujours un regret.
mais jamais la raison .
merciBonjour M’dame. Je vous assure M’dame, que si vous aviez resisté “pacifiquement bien sûr”,rien qu’un petit peu, vous seriez toujours avec nous.Vous aviez fui parceque l’OAS a fait beaucoup de mal même dans les dernières minutes, aussi bien aux algériens “indigénes” qu’aux pieds noirs. Comment voulez que les gens qui venaient de perdre un des leurs réagissent?,personne n’auraient pu les arrêter, même pas l’armée. Immaginez un peuple qui a été touché dans son honneur,meurtrie dans sa chaire depuis prés d’un siècle et qui retrouve enfin sa liberté, que quelques individus, ignorant tout du respect humain ,veulent le leur arracher en tuant les leurs. Ce n’est ni la faute aux Algériens, ni celle des Pn qui n’ont rien à se repprocher, mais celle de ces extrêmistes qui ont tout gâché.Les Pn ne se sont rendus comptes que trop tard hélas..L’OAS qui soit disant, était sensée les défendre, les a au contraire enfoncé et a précipité leur départ. Quant aux enseignants français, je dirais moi aussi, que nous leur devons beaucoup, je n’oublirai jamais ce qu’ils m’ont appris avant et aprés l’indépendance de notre pays, qu’ils en soient remerciés. Ce que Jacques Seguin a dit est vrai M’dame, vous habitiez la ville peut être, et vous êtiez habituée à voir les indigénes en guenilles, c’était tout à fait normale, mais Jacques n’a jamais côtoyé les indigénes, il a vu ces gens d’un autre oeil que le vôtre ou le mien. Il a vu la différence entre indigénes et Pn,il a vu l’écart intellectuel, l’écart du niveau de vie entre ces deux communautés, et il a résumé cela en quelques môts “des gens qui ne savaient même compté leur argent”. Ces pieds rouges ,” d’ailleurs pourquoi pieds rouges”, ont au contraire compris, mais n’ont pas été suivis, si tel aurait été le cas, je suis sûr que personne ne serait à plaindre maintenant. J’ai connu des Pn qui sont restés en Algérie, ils sont toujours vivants et en bonne santé, d’autres sont partis en France ou en Espagne au courant des années 70/80.La différence de religion n’a jamais tué personne, si le respect est mutuel. Il y a beaucoup de pays oû musulmans et chrétiens se côtoient sans difficultés. Ce genre de problême peut exister, si des extrêmistes des deux bords s’y mêlent, mais si on est intelligent pour ne pas les laisser faire, tout le monde y trouvera son compte. Je vous remercie M’dame de nous avoir accorder une petite place dans votre blog. Cela nous permet de mieux nous comprendre.Encore merci. Icuos.Commentaire par Icuos — 29 septembre, 2009 @ 14:32 |Modifier - Icuos
le http://mdame.unblog.fr/2008/06/12/algerie-1962-pourquoi-les-pieds-noirs-sont-ils-partis/?preview=true#comment-2932 Editer
Bonjour M’dame. Je vous assure M’dame, que si vous aviez resisté « pacifiquement bien sûr »,rien qu’un petit peu, vous seriez toujours avec nous.Vous aviez fui parceque l’OAS a fait beaucoup de mal même dans les dernières minutes, aussi bien aux algériens « indigénes » qu’aux pieds noirs. Comment voulez que les gens qui venaient de perdre un des leurs réagissent?,personne n’auraient pu les arrêter, même pas l’armée. Immaginez un peuple qui a été touché dans son honneur,meurtrie dans sa chaire depuis prés d’un siècle et qui retrouve enfin sa liberté, que quelques individus, ignorant tout du respect humain ,veulent le leur arracher en tuant les leurs. Ce n’est ni la faute aux Algériens, ni celle des Pn qui n’ont rien à se repprocher, mais celle de ces extrêmistes qui ont tout gâché.Les Pn ne se sont rendus comptes que trop tard hélas..L’OAS qui soit disant, était sensée les défendre, les a au contraire enfoncé et a précipité leur départ. Quant aux enseignants français, je dirais moi aussi, que nous leur devons beaucoup, je n’oublirai jamais ce qu’ils m’ont appris avant et aprés l’indépendance de notre pays, qu’ils en soient remerciés. Ce que Jacques Seguin a dit est vrai M’dame, vous habitiez la ville peut être, et vous êtiez habituée à voir les indigénes en guenilles, c’était tout à fait normale, mais Jacques n’a jamais côtoyé les indigénes, il a vu ces gens d’un autre oeil que le vôtre ou le mien. Il a vu la différence entre indigénes et Pn,il a vu l’écart intellectuel, l’écart du niveau de vie entre ces deux communautés, et il a résumé cela en quelques môts « des gens qui ne savaient même compté leur argent ». Ces pieds rouges , » d’ailleurs pourquoi pieds rouges », ont au contraire compris, mais n’ont pas été suivis, si tel aurait été le cas, je suis sûr que personne ne serait à plaindre maintenant. J’ai connu des Pn qui sont restés en Algérie, ils sont toujours vivants et en bonne santé, d’autres sont partis en France ou en Espagne au courant des années 70/80.La différence de religion n’a jamais tué personne, si le respect est mutuel. Il y a beaucoup de pays oû musulmans et chrétiens se côtoient sans difficultés. Ce genre de problême peut exister, si des extrêmistes des deux bords s’y mêlent, mais si on est intelligent pour ne pas les laisser faire, tout le monde y trouvera son compte. Je vous remercie M’dame de nous avoir accorder une petite place dans votre blog. Cela nous permet de mieux nous comprendre.Encore merci. Icuos.Bonjour monsieur,
J’ai bien connu moi aussi Misserghin et les pères blancs et je peux vous dire que ni eux ni les pieds-noirs ont exploité ces “indigènes” certains ont préférés partir avec leur patron je peux vous citer leur nom .
Quand à leur éducation je peux en témoigner puisqu’ancienne enseignante qui reçois encore des messages de gratitude d’anciens élèves musulmans ,certains ont même écrit des commentaires sur mon blog, d’autres ont réussi dans des carrières importantes et d’autres donnent à leur anciens condisciples qui vont les voir des missives pour moi quand ils apprennent qu’ils me rencontrent en France.Quant aux raisons de notre départ nous n’avions aucune chance de survivre en restant : pour vous le prouver lisez le sort qui a été réservé aux dits ” Pieds-rouges” qui pourtant les avaient soutenus dans leur lutte, sont restés pour les aider à “construire une république socialiste” et ont été torturés et emprisonnés . Et c’est une reporter du MONDE qui le dit .
Voici l’adresse de cet article de mon blog
http://mdame.unblog.fr/algerie-les-annees-pieds-rouges1962-1969/?preview=true
Que nous auraient-ils fait à nous qui voulions rester français et chrétiens ?M’dameCommentaire par mdame — 26 septembre, 2009 @ 15:21 |Modifier - mdame
le http://mdame.unblog.fr/2008/06/12/algerie-1962-pourquoi-les-pieds-noirs-sont-ils-partis/?preview=true#comment-2906 Editer
Bonjour monsieur,
J’ai bien connu moi aussi Misserghin et les pères blancs et je peux vous dire que ni eux ni les pieds-noirs ont exploité ces « indigènes » certains ont préférés partir avec leur patron je peux vous citer leur nom .
Quand à leur éducation je peux en témoigner puisqu’ancienne enseignante qui reçois encore des messages de gratitude d’anciens élèves musulmans ,certains ont même écrit des commentaires sur mon blog, d’autres ont réussi dans des carrières importantes et d’autres donnent à leur anciens condisciples qui vont les voir des missives pour moi quand ils apprennent qu’ils me rencontrent en France.Quant aux raisons de notre départ nous n’avions aucune chance de survivre en restant : pour vous le prouver lisez le sort qui a été réservé aux dits » Pieds-rouges » qui pourtant les avaient soutenus dans leur lutte, sont restés pour les aider à « construire une république socialiste » et ont été torturés et emprisonnés . Et c’est une reporter du MONDE qui le dit .
Voici l’adresse de cet article de mon blog
http://mdame.unblog.fr/algerie-les-annees-pieds-rouges1962-1969/?preview=true
Que nous auraient-ils fait à nous qui voulions rester français et chrétiens ?M’dameJ’ai connu Misserghin au début de l’année 1963. Nous étions les soldats de l’armée française chargés de rapatrier les régiments.J’ai cotoyé les pères blancs à qui je dois beaucoup de souvenirs. J’ai cotoyé les travailleurs occupés aux récoltes diverses,oranges clémentines,raisins pour le vin,etc..Ce qui m’a le plus choqué en arrivant en janvier 1963, c’est de voir la façon dont on aurait pu exploiter ses gens qui ne savaient pas compter leur argent. je vous laisse le soin de deviner, car maintenir un peuple dans l’ignorance est synonyme d’exploitation.Commentaire par Jacques Seguin — 26 septembre, 2009 @ 13:02 |Modifier - Jacques Seguin
le http://mdame.unblog.fr/2008/06/12/algerie-1962-pourquoi-les-pieds-noirs-sont-ils-partis/?preview=true#comment-2904 Editer
J’ai connu Misserghin au début de l’année 1963. Nous étions les soldats de l’armée française chargés de rapatrier les régiments.J’ai cotoyé les pères blancs à qui je dois beaucoup de souvenirs. J’ai cotoyé les travailleurs occupés aux récoltes diverses,oranges clémentines,raisins pour le vin,etc..Ce qui m’a le plus choqué en arrivant en janvier 1963, c’est de voir la façon dont on aurait pu exploiter ses gens qui ne savaient pas compter leur argent. je vous laisse le soin de deviner, car maintenir un peuple dans l’ignorance est synonyme d’exploitation.Bonjour tout le monde.
ya Benejam, ya Benejam, pourquoi toute cette haine?.Les portes de l’Algérie sont aussi ouvertes, et elles l’ont été pendant 132 ans, nous vivions ensembles, vous rappellez vous?.Vous n’êtes pas le seul à avoir perdu un membre de votre famille, moi aussi j’ai trois membres de ma famille à réclamer aux forces coloniales. Mais je sais que c’est peine perdue, c’était la guerre, et juste aprés une guerre il y a les lynchages, les enlèvements par les deux bélligérants. Alors calmons nous et regardons vers l’avenir, c’est mieux pour tout le monde. Salut.Commentaire par Icuos — 22 juillet, 2009 @ 16:13 |Modifier - Icuos
le http://mdame.unblog.fr/2008/06/12/algerie-1962-pourquoi-les-pieds-noirs-sont-ils-partis/?preview=true#comment-2651 Editer
Bonjour tout le monde.
ya Benejam, ya Benejam, pourquoi toute cette haine?.Les portes de l’Algérie sont aussi ouvertes, et elles l’ont été pendant 132 ans, nous vivions ensembles, vous rappellez vous?.Vous n’êtes pas le seul à avoir perdu un membre de votre famille, moi aussi j’ai trois membres de ma famille à réclamer aux forces coloniales. Mais je sais que c’est peine perdue, c’était la guerre, et juste aprés une guerre il y a les lynchages, les enlèvements par les deux bélligérants. Alors calmons nous et regardons vers l’avenir, c’est mieux pour tout le monde. Salut.malgré les années, je suis toujours dans l’attente de nouvelles de mon frere jacques benejean ortographier bénéjam disparu depuis le 15 juin 1962 à belcourt . suite a des decouvertes de charniers aucun gouvernement et capable ou ne veut connaitre la verité .quand je pense que les portes de france leurs sont grandes ouvertes . rien ne les genes.Commentaire par benejam/garnaud — 6 juillet, 2009 @ 11:11 |Modifier - benejam/garnaud
le http://mdame.unblog.fr/2008/06/12/algerie-1962-pourquoi-les-pieds-noirs-sont-ils-partis/?preview=true#comment-2619 Editer
malgré les années, je suis toujours dans l’attente de nouvelles de mon frere jacques benejean ortographier bénéjam disparu depuis le 15 juin 1962 à belcourt . suite a des decouvertes de charniers aucun gouvernement et capable ou ne veut connaitre la verité .quand je pense que les portes de france leurs sont grandes ouvertes . rien ne les genes.Votre Blog, normalement il doit essayer de faire tisser des liens d’amitié, de fraternité et de respect mutuel, au lieu de faire raviver le flambeau de la haine et de la rancune . Les Algeriens et les Français (et colons européens) le destin les a réunis pour vivre près d’un siècle et demi sans la paix et la serénité sur une terre qui s’appelle l’Algérie . Juqu’au jour,où une poignée d’individus ont voulu faire la guerre et comme toutes les guerres, il n’y a ni vainqueur ni vaincu, car les deux belligérants sont perdants.En 1957, ma défunte mère était enceinte de moi,quand un soldat de l’armée française l’avait bousculée, je suis néé handicapée ,les hopitaux des l’époque,ont refusé de me soigner parce que mon père était accusé de sympathie avec le FLN .Est ce que je doit ètre rancunier jusqu’a hair la France etles Français ,eh bien NON.En 1981, J’ai eu l’occasion de vister la France, j’avais 24 ans,jai effectué un agréable séjour, j’avais fait des amitiés,et je n’ai pas voulu y rester parce que je sentais le dépaysement ,la langue ,la culture etc. Bref,je souhaite dorénavant,que votre site éssaie de rapprocher les ami(e)s ,les voisins et camarades de classes qui se sont perdu de vues ………(s’il y afautes d’orthographe, veuillez m’excuser ).Commentaire par badou — 25 mars, 2009 @ 2:43 |Modifier - badou
le http://mdame.unblog.fr/2008/06/12/algerie-1962-pourquoi-les-pieds-noirs-sont-ils-partis/?preview=true#comment-2389 Editer
Votre Blog, normalement il doit essayer de faire tisser des liens d’amitié, de fraternité et de respect mutuel, au lieu de faire raviver le flambeau de la haine et de la rancune . Les Algeriens et les Français (et colons européens) le destin les a réunis pour vivre près d’un siècle et demi sans la paix et la serénité sur une terre qui s’appelle l’Algérie . Juqu’au jour,où une poignée d’individus ont voulu faire la guerre et comme toutes les guerres, il n’y a ni vainqueur ni vaincu, car les deux belligérants sont perdants.En 1957, ma défunte mère était enceinte de moi,quand un soldat de l’armée française l’avait bousculée, je suis néé handicapée ,les hopitaux des l’époque,ont refusé de me soigner parce que mon père était accusé de sympathie avec le FLN .Est ce que je doit ètre rancunier jusqu’a hair la France etles Français ,eh bien NON.En 1981, J’ai eu l’occasion de vister la France, j’avais 24 ans,jai effectué un agréable séjour, j’avais fait des amitiés,et je n’ai pas voulu y rester parce que je sentais le dépaysement ,la langue ,la culture etc. Bref,je souhaite dorénavant,que votre site éssaie de rapprocher les ami(e)s ,les voisins et camarades de classes qui se sont perdu de vues ………(s’il y afautes d’orthographe, veuillez m’excuser ).Pour le moment, je suis moins présent sur le site. Mais bien sûr, je n’oublie pas mes amis virtuels. Bonne et heureuse 2009. En espérant qu’il y ait moins de conflits dans le monde et sans oublier M’dame qui se dévoue pour ce blog. UN GRAND MERCI.Commentaire par Vincent Lajaro — 9 janvier, 2009 @ 9:26 |Modifier - Vincent Lajaro
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Pour le moment, je suis moins présent sur le site. Mais bien sûr, je n’oublie pas mes amis virtuels. Bonne et heureuse 2009. En espérant qu’il y ait moins de conflits dans le monde et sans oublier M’dame qui se dévoue pour ce blog. UN GRAND MERCI.bonne et heureuse année tous et a toutes , que 2009 soit remplie de paix et d’amour pour tout les peuples inchalha .Commentaire par kharrati — 8 janvier, 2009 @ 23:20 |Modifier - kharrati
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bonne et heureuse année tous et a toutes , que 2009 soit remplie de paix et d’amour pour tout les peuples inchalha .bonne et heureuse année tous et a toutes , que 2009 soit remplie de paix et d’amour pour tout les peuples inchalhaCommentaire par kharrati — 8 janvier, 2009 @ 23:19 |Modifier - kharrati
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bonne et heureuse année tous et a toutes , que 2009 soit remplie de paix et d’amour pour tout les peuples inchalhaBonne année 2009 à tous.Une année de paix de compréhension,pleine de bonheur et de joie.
Icuos.Commentaire par icuos — 1 janvier, 2009 @ 16:02 |Modifier - icuos
le http://mdame.unblog.fr/2008/06/12/algerie-1962-pourquoi-les-pieds-noirs-sont-ils-partis/?preview=true#comment-2211 Editer
Bonne année 2009 à tous.Une année de paix de compréhension,pleine de bonheur et de joie.
Icuos.Le sens de la responsabilité, de l’objectivité et de la morale, nous rattrape toujours Vincent, pour nous faire sentir notre devoir envers l’autre, que nous avons sans le vouloir “peut être” humillié ou fait souffrir. Ce petit “pardon” que les responsables Français refusent de demander, traduit à mon avis la surdité de ces gens, à vouloir ignorer les souffrances endurées par le peuple Algérien durant plus d’un siècle. Quand on est grand, lucide et généreux, on ne s’entête pas à se donner raison d’avoir occupé tout un pays pendant si longtemps et d’avoir relégué tout un peuple au plus bas de l’échelle…Des dirigeants courageux et soucieux de l’avenir de leur pays (je parle des deux camps), de leurs peuples auraient fait ce geste sans qu’on le leur demande, car c’est la France qui a occupé l’Algérie et non l’inverse. Nos deux pays ont besoin l’un de l’autre, nos deux peuples se sont côtoyés si longtemps et ils continuent de le faire contre vents et marées,il serait à mon avis inconscient de l’ignorer et de ne pas lever ces contraintes.Tu as parlé de l’amitié retrouvée entre la France et l’Allemagne, ce dernier pays a payé chérement pendant des années son arrogance, que pouvant nous dire du conflit Franco-Algérien. Les deux peuples Français et Allemand se sont retrouvés, et une amitié est née à nouveau, pourquoi pas entre les Algériens et les Français, à ce sujet, je dirais que l’amitié existe mais elle doit l’être entre tous, y compris les gouvernants.Pour les Pn (simples ouvriers et fonctionnaires), je dirais que se sont des Algériens, il y a cette chose en eux comme nous,ils savent pardonner parcequ’ils sont simples.Autre chose Vincent, nos dirigeants actuels sont plus ouverts et plus objectifs, je pense qu’un petit pas du côté Français ne laisserait pas le FLN insensible.Quant aux colonies Françaises ( autres que l’Algérie),je dirais qu’il y a beaucoup de différence entre le Sénégal et l’Algérie, ou bien entre le Maroc et la Tunisie et l’Algérie. La majorité des colons se sont installés en Algérie, trés peu au sénégal ou dans les autres pays cités. l’Algérie est un pays trés vaste, avec des richesses et il est surtout tout prés de la France, juste en face. Les colons Au Sénégal étaient peut être plus cléments, la décolonisation s’est faite sans heurts parceque la France ne pouvait pas lutter sur tous les fronts.L’indépendance du Sénégal est intervenue en 1960, la France était en plein bourbier en Algérie à cette époque.De même pour nos voisins, quelques petits problèmes sans plus.Dommage que la révolution a eu lieu en Algérie avant tous les autres pays, nous aurions eu notre indépendance sans dommages, et le peuple Algérien serait peut être au complet avec ses premiers habitants et tous ses PN.En fin de compte, nous portons sur notre dos, plus que toutes les générations passées et futures, le lourd poids d’inculquer à nos enfants” le droit à la vie tout en respectant l’autre”.Tu as dit Vincent, que si nous continuons, nous allons écrire un livre toi et moi. Et bien oui, si pour appaiser les âmes et faire comprendre à tous les gens des deux bords, qu’il est plus judicieux et utile de regarder vers l’avenir et qu’invoquer le passé ne fera qu’attiser les haines, je continuerai moi à discuter avec toute personne qui voudrait bien me faire cet honneur.A bientôt Vincent.Commentaire par icuos — 20 décembre, 2008 @ 17:27 |Modifier - icuos
le http://mdame.unblog.fr/2008/06/12/algerie-1962-pourquoi-les-pieds-noirs-sont-ils-partis/?preview=true#comment-2194 Editer
Le sens de la responsabilité, de l’objectivité et de la morale, nous rattrape toujours Vincent, pour nous faire sentir notre devoir envers l’autre, que nous avons sans le vouloir « peut être » humillié ou fait souffrir. Ce petit « pardon » que les responsables Français refusent de demander, traduit à mon avis la surdité de ces gens, à vouloir ignorer les souffrances endurées par le peuple Algérien durant plus d’un siècle. Quand on est grand, lucide et généreux, on ne s’entête pas à se donner raison d’avoir occupé tout un pays pendant si longtemps et d’avoir relégué tout un peuple au plus bas de l’échelle…Des dirigeants courageux et soucieux de l’avenir de leur pays (je parle des deux camps), de leurs peuples auraient fait ce geste sans qu’on le leur demande, car c’est la France qui a occupé l’Algérie et non l’inverse. Nos deux pays ont besoin l’un de l’autre, nos deux peuples se sont côtoyés si longtemps et ils continuent de le faire contre vents et marées,il serait à mon avis inconscient de l’ignorer et de ne pas lever ces contraintes.Tu as parlé de l’amitié retrouvée entre la France et l’Allemagne, ce dernier pays a payé chérement pendant des années son arrogance, que pouvant nous dire du conflit Franco-Algérien. Les deux peuples Français et Allemand se sont retrouvés, et une amitié est née à nouveau, pourquoi pas entre les Algériens et les Français, à ce sujet, je dirais que l’amitié existe mais elle doit l’être entre tous, y compris les gouvernants.Pour les Pn (simples ouvriers et fonctionnaires), je dirais que se sont des Algériens, il y a cette chose en eux comme nous,ils savent pardonner parcequ’ils sont simples.Autre chose Vincent, nos dirigeants actuels sont plus ouverts et plus objectifs, je pense qu’un petit pas du côté Français ne laisserait pas le FLN insensible.Quant aux colonies Françaises ( autres que l’Algérie),je dirais qu’il y a beaucoup de différence entre le Sénégal et l’Algérie, ou bien entre le Maroc et la Tunisie et l’Algérie. La majorité des colons se sont installés en Algérie, trés peu au sénégal ou dans les autres pays cités. l’Algérie est un pays trés vaste, avec des richesses et il est surtout tout prés de la France, juste en face. Les colons Au Sénégal étaient peut être plus cléments, la décolonisation s’est faite sans heurts parceque la France ne pouvait pas lutter sur tous les fronts.L’indépendance du Sénégal est intervenue en 1960, la France était en plein bourbier en Algérie à cette époque.De même pour nos voisins, quelques petits problèmes sans plus.Dommage que la révolution a eu lieu en Algérie avant tous les autres pays, nous aurions eu notre indépendance sans dommages, et le peuple Algérien serait peut être au complet avec ses premiers habitants et tous ses PN.En fin de compte, nous portons sur notre dos, plus que toutes les générations passées et futures, le lourd poids d’inculquer à nos enfants » le droit à la vie tout en respectant l’autre ».Tu as dit Vincent, que si nous continuons, nous allons écrire un livre toi et moi. Et bien oui, si pour appaiser les âmes et faire comprendre à tous les gens des deux bords, qu’il est plus judicieux et utile de regarder vers l’avenir et qu’invoquer le passé ne fera qu’attiser les haines, je continuerai moi à discuter avec toute personne qui voudrait bien me faire cet honneur.A bientôt Vincent.A toi, Kharrati qui parles souvent en homme sage et à toi, Icuos qui est peut-être à la recherche de la vérité, tout comme moi, je tiens tout d’abord à vous dire combien j’apprécie vos paroles de paix.Aujourd’hui, mes premiers mots seront pour toi Kharrati. Je comprends tout à fait tes intentions quand tu dis qu’il ne faut pas vivre avec le passé et tu n’as sans doute pas tort. Par exemple, quand en Espagne, Franco à disparu de la scène politique, les démocrates ont eu la sagesse de ne pas remuer le passé… et ils ont eu raison de ne pas demander des comptes. La transition s’est faite ainsi, sans heurt dans l’intérêt du pays. Mais il y a aussi d’autres arguments qui m’incitent à fouiller notre Histoire. Quand le Président Bouteflika nous dit qu’il souhaite la repentance de la France, je suis forcément inciter à aller enquêter sur notre passé commun. Et puis j’entends, ici et là, des propos sur l’Algérie qui sont totalement faux. Par ailleurs, nous ne pourrons jamais reconstruire une Algérie multiethnique. Ce qu’il nous faut, c’est retrouver une entente lucide, voire une certaine fraternité. Je crois que c’est important pour l’Algérie et peut-être plus pour la France qui abrite une communauté maghrébine de plusieurs millions de personnes. Cette amitié est possible malgré un passé douloureux. Notre guerre n’était pas une guerre ordinaire où tout était clair entre le bon et le méchant. Ce n’était pas une guerre classique qui voit le choc de deux armées clairement constituées. C’était une guerre civile et pour rendre les choses plus compliquées il y avait mêmes plusieurs guerres civiles. Les historiens ont de quoi se régaler.Kharrati, ton attitude est fraternelle mais personnellement je crois que les échanges d’opinions peuvent, certes attiser les haines, mais qu’ils font aussi évoluer les mentalités. Les mentalités ont déjà changé. Il ne faut pas craindre d’énoncer des vérités intangibles. Dans mes souvenirs, j’entends encore certains pieds-noirs en train de dire « l’Algérie, c’est la France »… oui très bien mais alors pourquoi les maghrébins n’avaient pas les mêmes droits civiques. D’un autre côté, quand je vois certains membres du FLN se présenter comme des enfants de cœur alors que selon leur principe la fin a toujours justifié les moyens. Et qu’ils n’ont en rien favorisé la pluralité des opinions… il y a encore de quoi s’inquiéter. Je suis convaincu également que l’analyse du passé peut éviter de renouveler certaines erreurs. Ce qui permettrait à l’Algérie de ne plus se placer dans une logique de violence. Cela lui aurait probablement évité cette décennie noire qui a fait disparaître plusieurs centaines de milliers de personnes.Je veux aussi finir par comprendre vraiment ce qu’il s’est passé sous mes yeux d’enfants. Qui est responsable de cette catastrophe ? Les seuls européens ou bien vos responsables politiques ont-ils eu également une responsabilité ? Est-ce que le chemin de l’indépendance pouvait être différent ? Bref, selon moi, une éventuelle réconciliation passe par une certaine lucidité. Il serait temps. Après trois conflits, d’une rare intensité, l’Allemagne et la France ont réussi ce pari, quinze ans après la fin de la seconde guerre mondiale. Et pour nous, à près d’un demi-siècle de distance, la chose serait impossible !Et toi Icuos, tu aimerais sans doute revoir un peu plus souvent les pieds-noirs en Algérie. Ils sont sans doute comme certains cousins que l’on a perdus de vue et que l’on aimerait retrouver. Tu évoques des scènes douloureuses de la guerre. Il est vrai que je n’ai pas vécu la guerre de manière aussi intense que toi. Mais je fais en sorte de lire tous les témoignages : ceux des Français comme ceux de leurs opposants. Je vais sur les blogs pro-FLN et je lis les journaux algériens. J’ai même commencé la lecture de certains de vos historiens. La répression de l’armée française a été souvent disproportionnée mais il faut aussi écouter les officiers qui ont vu les corps déchiquetés de civils après les attentats de l’ALN. Et il y aura toujours dans les guerres des actes non seulement barbares mais inutiles. Ce que tu as vu ne faisait certainement pas avancer la cause militaire. Le fossé entre les communautés s’agrandissait seulement un peu plus.
Mais au risque de te blesser, c’est ce que recherchait le FLN. As-tu étudié la tuerie d’El-Halia ? Il y avait là quelques européens qui vivaient en bonne entente avec les maghrébins. Ils travaillaient ensemble dans la même mine et les choses se passaient plutôt bien, trop bien sans doute pour un mouvement révolutionnaire. Il y a eu trente-cinq corps d’européens affreusement mutilés. Et d’ailleurs dans l’imaginaire des pieds-noirs, les mutilations des cadavres ont autant d’importance, sinon plus, dans le degré des horreurs que les morts eux-mêmes. C’est ce supplément de barbarie qui nuit à l’objectivité. Comment de tels hommes, qui ont donné ces ordres, peuvent demander à la France un acte de contrition.
Au-delà, de la guerre d’Algérie, je porte un regard très critique sur les mouvements révolutionnaires qui veulent faire table rase du passé – y compris même pour notre Révolution de 1789. On dit souvent que la France n’a pas réussi la décolonisation – notamment si on la compare à l’Angleterre. C’est en partie vrai mais il faut remarquer que mon pays a eu affaire à des mouvements révolutionnaires. En Indochine aussi, les choses se sont mal passées. Ho Chi Minh a même remporté la victoire militaire. La lutte s’est poursuivie avec les États-Unis et le Viêt-Nam a gagné la guerre. Mais c’était une victoire à la Pyrrhus car une bonne partie de sa population s’est ensuite expatriée. Le pays a été économiquement laminé. C’est tout le problème des mouvements extrémistes qui excluent une fraction des forces vives d’une nation.
Hormis, le Viêt-Nam, il est intéressant d’observer toutes les facettes de la décolonisation car la France a également lâché des territoires sans heurt, mais je ne sais pas trop pourquoi, on en parle peu. Cela est sans doute dû à notre goût pour l’auto-flagellation. Il faut analyser le cas de Léopold Sédar Senghor. Voilà un homme qui a obtenu l’indépendance du Sénégal, dès 1960, sans tirer un seul coup de fusil, en restant dans l’alliance française. Il avait pourtant mal commencé sa carrière politique en adhérant au parti communiste. Et les résultats qu’il a obtenus sont plutôt positifs, si on compare le Sénégal à ses voisins. C’est curieux, on l’évoque rarement. C’est sans doute dû à la gauche française qui a toujours été fascinée par la Révolution. C’était un homme trop sage pour eux. Et tu vois Icuos, il a même été député au Parlement français, sans qu’il soit considéré comme traître par son pays.
Je n’ai sans doute pas tout dit par manque de temps. Et puis je suis déjà en grand bavard. J’aurais pu évoquer aussi le cas de Jacques Soustelle qui voulait négocier avec le FLN dès 1956 ou 1957. Mais il a été effrayé par le nombre des attentats… plus d’une centaine par mois et lui-même est entré dans le cycle de la répression. L’Algérie a vu l’affrontement de tous les extrémismes (OAS comprise). Comment pouvait-elle s’en sortir ? Elle a été le pays des occasions manquées…
Tout de même, en guise d’au revoir, je vous avoue que vous m’encouragez à consacrer du temps à la cause franco-algérienne sous une forme ou sous une autre.
Commentaire par Vincent Lajaro — 10 décembre, 2008 @ 19:38 |Modifier
- Vincent Lajaro
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A toi, Kharrati qui parles souvent en homme sage et à toi, Icuos qui est peut-être à la recherche de la vérité, tout comme moi, je tiens tout d’abord à vous dire combien j’apprécie vos paroles de paix.Aujourd’hui, mes premiers mots seront pour toi Kharrati. Je comprends tout à fait tes intentions quand tu dis qu’il ne faut pas vivre avec le passé et tu n’as sans doute pas tort. Par exemple, quand en Espagne, Franco à disparu de la scène politique, les démocrates ont eu la sagesse de ne pas remuer le passé… et ils ont eu raison de ne pas demander des comptes. La transition s’est faite ainsi, sans heurt dans l’intérêt du pays. Mais il y a aussi d’autres arguments qui m’incitent à fouiller notre Histoire. Quand le Président Bouteflika nous dit qu’il souhaite la repentance de la France, je suis forcément inciter à aller enquêter sur notre passé commun. Et puis j’entends, ici et là, des propos sur l’Algérie qui sont totalement faux. Par ailleurs, nous ne pourrons jamais reconstruire une Algérie multiethnique. Ce qu’il nous faut, c’est retrouver une entente lucide, voire une certaine fraternité. Je crois que c’est important pour l’Algérie et peut-être plus pour la France qui abrite une communauté maghrébine de plusieurs millions de personnes. Cette amitié est possible malgré un passé douloureux. Notre guerre n’était pas une guerre ordinaire où tout était clair entre le bon et le méchant. Ce n’était pas une guerre classique qui voit le choc de deux armées clairement constituées. C’était une guerre civile et pour rendre les choses plus compliquées il y avait mêmes plusieurs guerres civiles. Les historiens ont de quoi se régaler.Kharrati, ton attitude est fraternelle mais personnellement je crois que les échanges d’opinions peuvent, certes attiser les haines, mais qu’ils font aussi évoluer les mentalités. Les mentalités ont déjà changé. Il ne faut pas craindre d’énoncer des vérités intangibles. Dans mes souvenirs, j’entends encore certains pieds-noirs en train de dire « l’Algérie, c’est la France »… oui très bien mais alors pourquoi les maghrébins n’avaient pas les mêmes droits civiques. D’un autre côté, quand je vois certains membres du FLN se présenter comme des enfants de cœur alors que selon leur principe la fin a toujours justifié les moyens. Et qu’ils n’ont en rien favorisé la pluralité des opinions… il y a encore de quoi s’inquiéter. Je suis convaincu également que l’analyse du passé peut éviter de renouveler certaines erreurs. Ce qui permettrait à l’Algérie de ne plus se placer dans une logique de violence. Cela lui aurait probablement évité cette décennie noire qui a fait disparaître plusieurs centaines de milliers de personnes.Je veux aussi finir par comprendre vraiment ce qu’il s’est passé sous mes yeux d’enfants. Qui est responsable de cette catastrophe ? Les seuls européens ou bien vos responsables politiques ont-ils eu également une responsabilité ? Est-ce que le chemin de l’indépendance pouvait être différent ? Bref, selon moi, une éventuelle réconciliation passe par une certaine lucidité. Il serait temps. Après trois conflits, d’une rare intensité, l’Allemagne et la France ont réussi ce pari, quinze ans après la fin de la seconde guerre mondiale. Et pour nous, à près d’un demi-siècle de distance, la chose serait impossible !Et toi Icuos, tu aimerais sans doute revoir un peu plus souvent les pieds-noirs en Algérie. Ils sont sans doute comme certains cousins que l’on a perdus de vue et que l’on aimerait retrouver. Tu évoques des scènes douloureuses de la guerre. Il est vrai que je n’ai pas vécu la guerre de manière aussi intense que toi. Mais je fais en sorte de lire tous les témoignages : ceux des Français comme ceux de leurs opposants. Je vais sur les blogs pro-FLN et je lis les journaux algériens. J’ai même commencé la lecture de certains de vos historiens. La répression de l’armée française a été souvent disproportionnée mais il faut aussi écouter les officiers qui ont vu les corps déchiquetés de civils après les attentats de l’ALN. Et il y aura toujours dans les guerres des actes non seulement barbares mais inutiles. Ce que tu as vu ne faisait certainement pas avancer la cause militaire. Le fossé entre les communautés s’agrandissait seulement un peu plus.Mais au risque de te blesser, c’est ce que recherchait le FLN. As-tu étudié la tuerie d’El-Halia ? Il y avait là quelques européens qui vivaient en bonne entente avec les maghrébins. Ils travaillaient ensemble dans la même mine et les choses se passaient plutôt bien, trop bien sans doute pour un mouvement révolutionnaire. Il y a eu trente-cinq corps d’européens affreusement mutilés. Et d’ailleurs dans l’imaginaire des pieds-noirs, les mutilations des cadavres ont autant d’importance, sinon plus, dans le degré des horreurs que les morts eux-mêmes. C’est ce supplément de barbarie qui nuit à l’objectivité. Comment de tels hommes, qui ont donné ces ordres, peuvent demander à la France un acte de contrition.
Au-delà, de la guerre d’Algérie, je porte un regard très critique sur les mouvements révolutionnaires qui veulent faire table rase du passé – y compris même pour notre Révolution de 1789. On dit souvent que la France n’a pas réussi la décolonisation – notamment si on la compare à l’Angleterre. C’est en partie vrai mais il faut remarquer que mon pays a eu affaire à des mouvements révolutionnaires. En Indochine aussi, les choses se sont mal passées. Ho Chi Minh a même remporté la victoire militaire. La lutte s’est poursuivie avec les États-Unis et le Viêt-Nam a gagné la guerre. Mais c’était une victoire à la Pyrrhus car une bonne partie de sa population s’est ensuite expatriée. Le pays a été économiquement laminé. C’est tout le problème des mouvements extrémistes qui excluent une fraction des forces vives d’une nation.
Hormis, le Viêt-Nam, il est intéressant d’observer toutes les facettes de la décolonisation car la France a également lâché des territoires sans heurt, mais je ne sais pas trop pourquoi, on en parle peu. Cela est sans doute dû à notre goût pour l’auto-flagellation. Il faut analyser le cas de Léopold Sédar Senghor. Voilà un homme qui a obtenu l’indépendance du Sénégal, dès 1960, sans tirer un seul coup de fusil, en restant dans l’alliance française. Il avait pourtant mal commencé sa carrière politique en adhérant au parti communiste. Et les résultats qu’il a obtenus sont plutôt positifs, si on compare le Sénégal à ses voisins. C’est curieux, on l’évoque rarement. C’est sans doute dû à la gauche française qui a toujours été fascinée par la Révolution. C’était un homme trop sage pour eux. Et tu vois Icuos, il a même été député au Parlement français, sans qu’il soit considéré comme traître par son pays.
Je n’ai sans doute pas tout dit par manque de temps. Et puis je suis déjà en grand bavard. J’aurais pu évoquer aussi le cas de Jacques Soustelle qui voulait négocier avec le FLN dès 1956 ou 1957. Mais il a été effrayé par le nombre des attentats… plus d’une centaine par mois et lui-même est entré dans le cycle de la répression. L’Algérie a vu l’affrontement de tous les extrémismes (OAS comprise). Comment pouvait-elle s’en sortir ? Elle a été le pays des occasions manquées…
Tout de même, en guise d’au revoir, je vous avoue que vous m’encouragez à consacrer du temps à la cause franco-algérienne sous une forme ou sous une autre.
Je voudrais ajouter, qu’enfin nous nous parlons et chacun de son côté, nous aspirons à une paix durable entre nos deux peuples et comme a dit Kherrati, c’est le passé, alors essayons d’oublier et enterrons nos haches de guerre. Cela ne servira à rien de revivre en pensées ces cauchemars.Je voudrais moi, me rappeler des bons moments que j’ai passé avec mes copains Pieds Noirs.Les blagues qu’on se faisait, et de la concurrence qu’on se faisait à l’école.Autre chose Vincent, parmi tous les peuples d’Europe,et que malgré tout, c’est le peuple Français que j’aime le plus. Salut Vincent.
- icuos
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Je voudrais ajouter, qu’enfin nous nous parlons et chacun de son côté, nous aspirons à une paix durable entre nos deux peuples et comme a dit Kherrati, c’est le passé, alors essayons d’oublier et enterrons nos haches de guerre. Cela ne servira à rien de revivre en pensées ces cauchemars.Je voudrais moi, me rappeler des bons moments que j’ai passé avec mes copains Pieds Noirs.Les blagues qu’on se faisait, et de la concurrence qu’on se faisait à l’école.Autre chose Vincent, parmi tous les peuples d’Europe,et que malgré tout, c’est le peuple Français que j’aime le plus. Salut Vincent.Bonjour vincent.Tu sais Vincent, c’est par hasard que j’ai découvert ce blog. c’est en voulant avoir des renseignements sur Oued fodda avant 1962, que j’ai découvert le nom de mon combien regretté Directeur Mr Wolf, et c’est à partir de ce blog que j’ai voulu connaitre les avis des Pieds noirs d’Algérie. Je dirais que ce blog est formidable parcequ’il m’a permis de connaitre pas mal de chose sur les Pieds noirs et de ce qu’ils pensent de nous, d’eux, de leur départ etc…Cela nous permet de mieux cerner notre histoire à tous, faite de malheurs il est vrai, mais également faite de bonheur, de joie, quand on y pense vraiment et qu’on oublie un peu ce qui s’est passé entre nos deux communautés. Cela m’a permis aussi de te parler, de connaitre ton opinion sur la question. c’est vrai que nous ne sommes pas trés jeunes maintenant, mais les souvenirs restent (j’ai actuellement 61 ans), j’avais presque 14 ans quand vous êtes partis. Tu m’as dit que les Harkis avaient été obligés de s’enroler au côté de l’armée Française, et bien je te dirais que oui, et qu’ils ne se sont pas enrôlés par conviction, mais par peur pour certains et parcequ’ils avaient faim pour d’autres.Mais la révolution ou la guerre Vincent, ne fait pas de différence entre un militaire Français ou un harkis, “ils étaient habillés de la même façon”, j’ai dit qu’ils avaient choisi leur camp, il fallait qu’ils partent avant l’indépendance, parceque si le peuple ou le FLN pouvait pardonner aux Pieds noirs qui défendaient leurs biens, ce n’était pas la même chose pour les harkis qui étaient considérés comme des traîtres à leur patrie. Cela dépend du côté où l’on se trouve. Je n’ai pas dis que j’approuvais les assassinats aprés l’indépendance. Il faut que tu comprennes Vincent, qu’en 1962 le peuple Algérien venait de sortir d’un cauchemar,et que toute cette rage d’avoir été écrasé pendant des années allait s’extérioriser par des actes incontrôlables. C’est tout à fait compréhensible, si l’on ajoute à cela, comme je l’ai dit dans ma dernière intervention,le départ précipité de l’armée Française, alors que les pouvoirs Algériens de l’époque n’avaient même pas installé leurs forces de sécurité. C’est aprés deux mois que cela a été possible et encore!…Tu as fait aussi la comparaison entre la guerre de 1945 et la notre, et du comportement des pouvoirs Français avec ceux des Algériens, je te dirais moi qu’on ne peut pas faire de comparaison entre les deux pouvoirs, parceque les pouvoirs Français avaient de l’expérience, et avaient surtout des forces de sécurité fiables, qui dirigeaient, donc assez forts pour empêcher tout dépassement, mais là aussi… je dirais qu’il y a eu quand même des linchages. Tu sais Vincent, je ne sais pas oû tu vivais avant 1962, mais moi, je vivais ici en Algérie dans un douar à deux kilométres de Oued Fodda. J’ai vu Vincent des scénes horribles que j’ai évité de raconter dans mes interventions, des scénes que toi tu ne pouvais pas vivre, parcequ’habitant dans la ville comme la plupart des pieds noirs. Quand l’armée sortait dans les douars, les pieds noirs des villes ne pouvaient pas savoir ce qui se passait, et ce que faisaient certains militaires. Nous les pauvres laissés pour compte, on subissait et on se taisait parcequ’on ne pouvait pas se plaindre Vincent. Quand un jeune garçon voit des gens se faire torturer, femmes et hommes vincent, devant ses yeux et devant toute une assistance, quand on déshabille une jeune fille de dix sept ans, devant ses parents et devant tout le douar, et qu’on vous force à la regarder, il y a de quoi être rancunier Vincent. Ce que tu me dis là, toi, tu le sorts des livres, des recueils des historiens, qui ne te donnent que les grandes lignes, moi j’ai vécu cela en direct. J’ai vu une autre fille se faire violer par un grand nombre de soldats lors d’une raffle, elle a été traumatisée pour la vie.Les harkis n’ont pas été trés cléments pour leurs congénéres,eux aussi ont pris part à la fête..Je me souviens d’une chose qui m’est restée graver dans mes souvenirs: mon frère était en prison dans un camp de torture à Oued fodda. Ils l’avaient mis dans une cave trés sombre d’aprés lui,il n’y avait aucune lumière pendant prés de quinze jours, aprés des tortures qui n’en finissaient pas, ils l’ont fait sortir de cette cave. ILs ont ouvert la porte et l’ont poussé dehors, la sortie était tellement brusque que la lumière l’a aveuglé et il est tombé à la renverse. Deux harkis étaient devant la porte, ils se sont esclaffés de rire en proférant des mots obsénes, mais un lieutenant Français les a chassé et lui a pris la main pour le diriger, c’est pour te dire qu’il n’y a pas que des “méchants” dans l’armée Française. C’est vrai Vincent que les SAS ont beaucoup fait pour la population Algériennne, mais c’étaient des militaires, et qui dit armée, dit oppréssion. Il faut se mettre à la place de la population, et penser comme la population de l’époque. Si c’étaient des civils, la vision aurait été autre.Autre chose Vincent, cette soudaine prise de conscience à partir de 1954 ou à peu prés, aurait dû être prise dés le début de la colonisation, et non pas aprés le déclenchement de la révolution. Moi j’éspère toujours une paix pour nos deux pays, et une reconcialiation de nos deux communautés. Au revoir Vincent.Commentaire par icuos — 7 décembre, 2008 @ 11:11 |Modifier - icuos
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Bonjour vincent.Tu sais Vincent, c’est par hasard que j’ai découvert ce blog. c’est en voulant avoir des renseignements sur Oued fodda avant 1962, que j’ai découvert le nom de mon combien regretté Directeur Mr Wolf, et c’est à partir de ce blog que j’ai voulu connaitre les avis des Pieds noirs d’Algérie. Je dirais que ce blog est formidable parcequ’il m’a permis de connaitre pas mal de chose sur les Pieds noirs et de ce qu’ils pensent de nous, d’eux, de leur départ etc…Cela nous permet de mieux cerner notre histoire à tous, faite de malheurs il est vrai, mais également faite de bonheur, de joie, quand on y pense vraiment et qu’on oublie un peu ce qui s’est passé entre nos deux communautés. Cela m’a permis aussi de te parler, de connaitre ton opinion sur la question. c’est vrai que nous ne sommes pas trés jeunes maintenant, mais les souvenirs restent (j’ai actuellement 61 ans), j’avais presque 14 ans quand vous êtes partis. Tu m’as dit que les Harkis avaient été obligés de s’enroler au côté de l’armée Française, et bien je te dirais que oui, et qu’ils ne se sont pas enrôlés par conviction, mais par peur pour certains et parcequ’ils avaient faim pour d’autres.Mais la révolution ou la guerre Vincent, ne fait pas de différence entre un militaire Français ou un harkis, « ils étaient habillés de la même façon », j’ai dit qu’ils avaient choisi leur camp, il fallait qu’ils partent avant l’indépendance, parceque si le peuple ou le FLN pouvait pardonner aux Pieds noirs qui défendaient leurs biens, ce n’était pas la même chose pour les harkis qui étaient considérés comme des traîtres à leur patrie. Cela dépend du côté où l’on se trouve. Je n’ai pas dis que j’approuvais les assassinats aprés l’indépendance. Il faut que tu comprennes Vincent, qu’en 1962 le peuple Algérien venait de sortir d’un cauchemar,et que toute cette rage d’avoir été écrasé pendant des années allait s’extérioriser par des actes incontrôlables. C’est tout à fait compréhensible, si l’on ajoute à cela, comme je l’ai dit dans ma dernière intervention,le départ précipité de l’armée Française, alors que les pouvoirs Algériens de l’époque n’avaient même pas installé leurs forces de sécurité. C’est aprés deux mois que cela a été possible et encore!…Tu as fait aussi la comparaison entre la guerre de 1945 et la notre, et du comportement des pouvoirs Français avec ceux des Algériens, je te dirais moi qu’on ne peut pas faire de comparaison entre les deux pouvoirs, parceque les pouvoirs Français avaient de l’expérience, et avaient surtout des forces de sécurité fiables, qui dirigeaient, donc assez forts pour empêcher tout dépassement, mais là aussi… je dirais qu’il y a eu quand même des linchages. Tu sais Vincent, je ne sais pas oû tu vivais avant 1962, mais moi, je vivais ici en Algérie dans un douar à deux kilométres de Oued Fodda. J’ai vu Vincent des scénes horribles que j’ai évité de raconter dans mes interventions, des scénes que toi tu ne pouvais pas vivre, parcequ’habitant dans la ville comme la plupart des pieds noirs. Quand l’armée sortait dans les douars, les pieds noirs des villes ne pouvaient pas savoir ce qui se passait, et ce que faisaient certains militaires. Nous les pauvres laissés pour compte, on subissait et on se taisait parcequ’on ne pouvait pas se plaindre Vincent. Quand un jeune garçon voit des gens se faire torturer, femmes et hommes vincent, devant ses yeux et devant toute une assistance, quand on déshabille une jeune fille de dix sept ans, devant ses parents et devant tout le douar, et qu’on vous force à la regarder, il y a de quoi être rancunier Vincent. Ce que tu me dis là, toi, tu le sorts des livres, des recueils des historiens, qui ne te donnent que les grandes lignes, moi j’ai vécu cela en direct. J’ai vu une autre fille se faire violer par un grand nombre de soldats lors d’une raffle, elle a été traumatisée pour la vie.Les harkis n’ont pas été trés cléments pour leurs congénéres,eux aussi ont pris part à la fête..Je me souviens d’une chose qui m’est restée graver dans mes souvenirs: mon frère était en prison dans un camp de torture à Oued fodda. Ils l’avaient mis dans une cave trés sombre d’aprés lui,il n’y avait aucune lumière pendant prés de quinze jours, aprés des tortures qui n’en finissaient pas, ils l’ont fait sortir de cette cave. ILs ont ouvert la porte et l’ont poussé dehors, la sortie était tellement brusque que la lumière l’a aveuglé et il est tombé à la renverse. Deux harkis étaient devant la porte, ils se sont esclaffés de rire en proférant des mots obsénes, mais un lieutenant Français les a chassé et lui a pris la main pour le diriger, c’est pour te dire qu’il n’y a pas que des « méchants » dans l’armée Française. C’est vrai Vincent que les SAS ont beaucoup fait pour la population Algériennne, mais c’étaient des militaires, et qui dit armée, dit oppréssion. Il faut se mettre à la place de la population, et penser comme la population de l’époque. Si c’étaient des civils, la vision aurait été autre.Autre chose Vincent, cette soudaine prise de conscience à partir de 1954 ou à peu prés, aurait dû être prise dés le début de la colonisation, et non pas aprés le déclenchement de la révolution. Moi j’éspère toujours une paix pour nos deux pays, et une reconcialiation de nos deux communautés. Au revoir Vincent.
tous le monde peut donner ses opinions mais jamais de solutions.
chacun de nous voient les choses differament.mais jamais les memes.
personne ne regarde la logique des choses? et pourtant!
en 132 ans les gents qui en fait l’algerie j’usqua 1954.
ses gens esque il ont fait l’algerie pour tous les algerien ou pour leurs compte personnel?
ils ont fait l’algerie pour leurs familles pour leurs enfants pour leurs amis mais jamais pour les algeriens.
il etait non seulemnt exploité ;colonialiser ;mais en plus rejeter maltraiter;mal vue;et de plus ils ont voulu que il s ont aucun droit meme pas de vivre; et ça dans leurs propre pays eet leurs propre terre.
je dit a tous les pn. que vous etes pas responssable
des fautes de vos parents et grand parents.
metter un peut de logique dans vos pensser et de se que vous voulez parler.
vous trouver la raison des humains et des peuples
qui aime vivre dans la paix et les bonnes ententes .
quel peuples dans se monde aime etre colonialiser
sans reagir?
au debut de la colonialisations les francais il etait pas là pour le bien du peuples algerien de l’epoques il etait pas là pour vivre avec lui en harmonie en solidarite comme un seul peuples .
non! ils etait la pour le detruire pour l’esclavage.
sans lui avoir donner une dignite d’un etre humain.
tous les pn parle de leurs douleurs de leurs souffrance d’avoir quitter l’algerie .
pour les algeriens n’on pas le droit de parler de deffendre de leurs souffrance pendant la colonialisation?
quelque a pensser pour leurs souffrance leurs douleurs leurs desaroi leurs miseres et surtout de leurs differance dans leurs propre pays ?.
qui dans se monde accepte un etranger viens chez lui dans sa maison et lui dit je suis chez moi?
voila je voulais mettre un peut de raisonement sans haines sans racisme .
avec le temps il ya toujours un regret.
mais jamais la raison .
merciCommentaire par kiouas — 8 octobre, 2009 @ 15:29 |Modifier
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« Alors oui nous sommes partis parce que nous ne pouvions pas faire autrement ! » C’est d’une telle évidence que le débat est inutile… si ce n’est pour rétablir une certaine vérité. Même les pro-FLN européens, les porteurs de valise, ont fini par quitter l’Algérie. Par ailleurs, il y avait une tel fossé entre les communautés, une telle haine, que tout rapprochement était foncièrement utopique. En aucun cas, les vainqueurs n’ont tendu la main aux vaincus. Et quel a été le sort des musulmans pro-français ? Si ce n’est la mort dans des conditions souvent inimaginables. Comment dans de telles circonstances envisager une réconciliation ? Et l’après indépendance a largement montré qu’une présence française, même minime, même touristique n’était pas envisageable. Le départ des Français était bien inéluctable, inscrit de longue date, dès le début de la guerre d’Algérie.
POURQUOI LA PLUPART DES PIEDS-NOIRS ONT-ILS QUITTE L’ALGERIE AVANT L’INDEPENDANCE OU JUSTE APRES ?
Malgré mon nom, qui indique que j’ai un quart de sang espagnol dans les veines, mes deux grand-pères ont fait la guerre de 14-18, mon père et tous mes oncles ont rejoint les rangs de l’armée française durant la seconde guerre mondiale. Rappelons que les pieds-noirs ont toujours été généreux de leur sang pour la France. Et selon les historiens, les plus généreux entre 1939 et 1945. Une partie de mes ancêtres, un autre quart, ont quitté la Lorraine pour ne pas devenir Allemand. Dans ma famille, comme beaucoup de Pieds-noirs, nous étions avant-tout Français. Quelle garantie réelle avions-nous de le rester après l’indépendance ? Je crois qu’il y a là la raison essentielle à notre départ d’Algérie. Il ne faut pas chercher plus loin. Même si ce choix était inconscient et même si tout ce qui est évoqué plus haut correspond bien à une part de réalité. Et choisir la France, c’était choisir une démocratie laïque, tout simplement. Ceux qui ont fait ce choix ne se sont pas trompés. L’après indépendance l’a largement démontré.
Nos ancètres auraient mieux fait de rester ou ils étaient,cela nous aurait évité cette humiliation subie,bien sur,je suis comme notre intervenant d’origine espagnol et mes grands parents croyaient à l’eldorado algérien ils venaient de la région d’alicante donc facilité pour eux de pouvoir aborder les rivages d’oranie,la vie n’a pas été un cadeau pour eux et tant d’efforts tant de privations,pour fuire sous la menace fln, devant le spectacle que l’on nous offre à longueur d’année ou l’on voit la france céder pas à pas, petit à petit aux éxigences musulmanes, et ainsi commettre une fois de plus un suicide culturel, nos petits enfants ne feront-ils pas comme nous, fuir un pays, rongé par l’islam.
C’est avec une grande consternation que je découvre sur la liste des enseignants tués par le F.L.N., avec la mention disparue, le nom de ma collègue et amie Eliane KOHLER.
Fin octobre 1960, je débarquais du Ville de Tunis, Eliane débarquait le lendemain de l’El Mansour. Le Lendemain, prenant chacun notre poste à l’école du Clos Salembier, nous faisions connaissance. Jusqu’à la veille de mon départ pour le service militaire, Eliane et moi avons partagé l’amitié de proches voisins (la rue Barrucand et la rue des Tulipes sont à deux pas) que l’éloignement du pays natal rapproché d’autant. Nous avons aussi partagé l’amitié des Nicolas et des Santelli qui ont toute ma reconnaissance. Eliane et moi avons vécu au cœur même des « soulèvements » violents de notre quartier, des incertitudes des lendemains mais heureux d’accomplir notre mission d’enseignants. En arrivant à Alger, Hella se rapprochait de son fiancé sans, par ailleurs, oublier sa jeune sœur qui occupait une immense place dans son cœur. Hella, ton souvenir restera toujours vivant chez celles et ceux qui t’ont côtoyée au Clos Salembier ou en d’autres lieux.
Qui pourra me donner des informations sur cet abominable drame (j’avais perdu tout contact début 1962) ? (henri.almeras@club-internet.fr)
A sa soeur et à son « sable chaud », j’adresse toute ma sympathie et ma révolte devant les caprices du sort qui frappèrent Eliane.
Henri ALMERAS
26 route du Vivarais
La Clairette
07140 LES VANS
je dois d’abord vous remercier pour ce site et a tous les gens qui ont contribuer a sa creation et de voir la realite en face pour et faire une mise au point a tous les evenements qui se sont deroules durant cette miserable guerre qui nous a dechiree.je suis ne en 1952 et me rapelle pas mal d’evenement et que de bons vis a vis de nos amis francais qui nous rappellent que de bons souvenirs je cite en locurance MADAME ROBERT mon ancienne institutrice lachement assassine en 1962 avec ses 2 enfants.je me rappel qu’au moment de la recreation elle rammene un goutter avec du fromage et qu’elle nous invite a chaque fois de partager avec elle.j’aimerais bien voir mr ROBERT s’il est toujours en vie.je lui presente mes sinceres condoleances.
contente d avoir lu toutes ses pages de notre histoire nous somme partis en 1961 peur pour mes enfants
contente d avoir lu toutes ses pages de notre histoire nous somme partis en 1961 peur pour mes enfants.non jamais envoyer de commentaires!!!
les pieds noir sont des algerien qui ont trahit leur algerie.
Monsieur,
Pouvez-vous expliquer votre remarque ? En quoi avons nous trahi notre terre natale? Pouvions-nous rester et risquer notre vie et la vie de nos enfants Une de nos amies est restée et a été assassinée en décembre 1962.
Je vous prie de mettre votre réponse sur mon blog
Merci
mes pauvres amis,
Vous débattez, certains déblatèrent, d’autres stipulent, renez vous compte, les PN ont perdu une vie, une terre, certains comme mon grand ère été là depuis bien des générations, venuent de Malte, de sicile, d’Italie; ils ont construit des villes d’avenir ayant un devenir croissant, des ports, des exploitations, mais du jour au lendemain, ces gens se sont vu forcé de laisser derière eux leurs amis, leurs familles, leurs défunts suite aux bonnes paroles de celui qui les avez soit disant compris.
Vous êtes peut être aussi dans ce cas, des famlles éclatées aux quatres coins de la France et un sentiments d’avoir ce jour la oublié sont coeur sous un soleil de braise.
Bône la coquette, il été né avec, malheureusement il a fallu qu’il meurt sans.
Je t’aime Papi.
Je comprends pas pas qu on ne dise pas la verite 66 ans apres.Malgre la grande misere des algeriens ,les sacrifices durant 7 annees sanglantes .Plus d un million de morts cote algerien et le tiers au plus toutes victimes confondues cote francais.L espoir de vivre ensemble etait permis,mais les extriemistes qui ne voulait rien partager on poussait aux assasinats d innocents et aux plasticages de maisons .Un fosse de sang a defibnitivement etait trace.C est la raison qui a decide tous les pieds noirs a avoir peur et quitter l Algerie.Et pourtant la majorite vivaient tranquillement avec les algeriens.
Je peux prétendre une chose réelle. c’est que cette algérie actuelle a plus besoin de ces PN qu’avant, car ayant vécu la période du terorisme, ce n’était que la continuité de cette haine que les français ont laissé.
je suis vraiement décu par certains PN qui ont vécu et vu de leurs propres yeux les inégalités sociales de l’époque entre les PN qui sont venus occuper un pays qui n’est le leur et la population autochtone que l’on appellait » les indigénes ». il y a eu un million et demi de morts assassinés par une repression aveugle sans limites, et vous nous parlez d’une centaines de PN assassinés par des voyous, qui ne cherchaient que le fric ou des biens matériels. Monsieur Wolf henri était le directeur de mon école, et tous les gens d’oued fodda ont pleuré sa mort, moi y compris. c’est lui qui a été à l’origine de mon envoi en colonie en France, tout le monde l’aimait et aimait sa famille, entre autre sa femme, et ses filles, Hélène et Brigitte dont j’étais amoureux. Les Pn sont partis, c’est une erreur qu’ils ont payé trés cher, je parle de ceux qui n’ont rien à se repprocher, ceux qui sont restés neutres ou bien ont aidé la révolution. Les autres ont choisi leur camp. il y a un tribu à payer, surtout qu’il s’agit d’une guerre, où deux communautés différentes se sont affrontées. Il y a eu des pertes d’un coté comme de l’autre, mais avouer s’il vous plait que les PN ne sont pas si innocents, et qu’ils ont été à l’origine de la fracture entre les deux communautés et ce depuis leur venue en Algérie.Ils se sont isolés des « indigénes » et ont profité au maximum de la pauvreté et de la misère des « indigénes ». Les tueries en masse, les fosses communes, les fours crématoires et.. et…étaient monnaies courantes. Il y a eu certes quelques soubresauts de certains PN pour dénoncer cela et c’est tout, n’empêche qu’il ya eu un million et demi de mort du coté « indigéne ». c’est le passé, on pardonne mais on n’oublie pas. Mon pére et mes quatres oncles ont été tués lachements par des militaires français, mais je ne me plains pas, mon frére, sa femme, et ma mère ont été tortués par le 2ème bureau, mais je ne me plains pas, c’est cela une guerre, il y a de tout, des meutres des assassinats, des enlèvements, des tortures aussi bien morales que physiques etc.. cela ne veut pas dire que j’accepte cela, je comdamne.. ce qui est fait est fait, on ne peut revenir en arrière pour effacer tous ces drames. Vousles PN, rien ne vous empêche de venir visiter ce qui a été un jour votre pays.Vous verrez les Algériens ont bon coeur.
Mais Ucuos vous y croyez vraiment aux un million et cinq cent mille morts parmi la population musulmane ! Vous croyez sans brocher à la propagande du FLN. Le FLN a-t-il fourni une liste de toutes ces victimes ? Soyons sérieux ! Pour avoir autant de morts, il aurait fallu passer des villages entiers au napalm et cela ce saurait. Je pense qu’en divisant pas 10, on devrait être dans la vérité. Et je serais tout de même d’accord avec vous pour dire que la répression a été disproportionnée. Je pense par ailleurs que parmi les morts musulmans, une bonne partie ont été assassinés par le FLN. Nous pieds noirs, nous avons une responsabilité. Cela est certain et je l’ai écrit dans les colonnes de ce blog. Mais la responsabilité du FLN, en choisissant systématiquement la violence est bien plus terrible encore. L’indépendance aurait pu se faire avec moins de sang versé. Quant à dire que les pieds-noirs auraient pu rester, il faut être bien naïf ou manipulateur pour affirmer une telle chose. Même les porteurs de valise ont fini par quitter l’Algérie…
Mais Icuos comment expliquer vous qu’un pays, la France, qui pratique : les tueries en masse (vous n’avez pas précisé ni les lieux, ni leur nombre), les fosses communes (aucune n’a été découverte à après l’indépendance), les fours crématoires (vous venez certainement de parcourir un livre sur l’histoire nazie), puisse dans le même temps organiser le voyage en colonie de vacances d’un jeune musulman ? Voilà déjà une première contradiction. Et puis vous affirmez avoir pleuré la mort d’un directeur d’école qui n’était pas foncièrement raciste et qui a été lâchement assassiné par vos compatriotes. Comment vous étonnez ensuite que les pieds-noirs n’aient pas choisi l’exode ? Les quelques rares téméraires, qui sont restés accrochés à leur terre, se sont enfuis plus tard après l’apparition du FIS, enfant naturel du FLN.
Quant aux pied-noirs qui ont profité de la misère et de la pauvreté des musulmans, permettez-moi de protester. Car après le départ des pieds-noirs les difficultés des Algériens aurait dû disparaitre. Ce qui aurait évité à plusieurs milliers d’entre eux (ou même plusieurs millions) de s’exiler en France. Et puis, je vous rappelle que la France n’a jamais été aussi riche que lorsqu’elle a quitté l’Algérie. L’enrichissement de la France grâce à ses colonies n’est qu’un mythe, inventé par la France elle-même. Cela permettait de justifier l’aventure coloniale.